Ateliers inclusifs sur les droits des personnes handicapées

À la Fondation Rheinleben, nous travaillons avec une personne spécialiste du travail avec les pairs. Les pairs sont des personnes qui ont eu des crises ou situations de vie difficiles. Avec leur expérience, elles aident des personnes qui ont ces mêmes crises ou situations de vie difficiles.

Nous faisons des ateliers sur: les droits des personnes avec un handicap. Ces droits sont écrits dans la Convention de l’ONU. On appelle ce texte, la CDPH.
Ces ateliers sont pour les bénéficiaires et pour les professionnelles et professionnels.

Les ateliers ont 3 parties.

Partie 1 : atelier d’information

L’atelier 1 est seulement pour les bénéficiaires. Le sujet de l’atelier est: les droits des personnes avec un handicap selon la CDPH. On explique ce que c’est. Et on réfléchit comment ces droits sont dans la vie quotidienne.

Parties 2 et 3 : ateliers inclusifs

Les ateliers 2 et 3 sont inclusifs. Les bénéficiaires et les professionnel·les participent.
Ensemble, elles réfléchissent comment rendre réels les droits des personnes avec un handicap dans notre fondation. 

Nous posons des questions comme : 

• Comment améliorer ce que nous proposons ? 
• Est-ce que nous avons besoin de nouvelles choses ? 

Les personnes parlent ensemble de leurs idées. Et elles font des propositions. 

Nous écrivons aussi une brochure. Dans la brochure :

• on explique les mots importants
• on écrit nos expériences
• on montre des bons exemples

La brochure est comme un pont. Elle fait le lien entre les droits de la CDPH et la vie quotidienne des bénéficiaires.

Nous avons réussi à faire ceci :

Mieux connaître ses droits

Les bénéficiaires connaissent mieux leurs droits. Et participent activement. Et disent ce qu’ils et elles veulent.

Des idées pour participer

Nous avons trouvé des idées simples et concrètes. Par exemples : 

• Les bénéficiaires doivent participer dès le début pour choisir le programme d’activités (pour les temps libres). 
• Les bénéficiaires doivent donner leur avis sur les possibilités de se faire conseiller.

Découvrir et essayer

Les personnes qui participent aux ateliers ont plus confiance en elles. Elles trouvent le courage d’essayer des nouvelles choses. Elles font plus facilement de nouvelles activités.

Ne pas avoir honte

Beaucoup de personnes pensent des choses négatives sur les difficultés psychiques. Nos bénéficiaires disent parfois: « J’ai honte de mes problèmes de santé psychique. A cause de ça, je peux moins participer à la vie en société. »

Rendre visible les problèmes psychiques

La CDPH ne parle pas beaucoup des difficultés psychiques.

La CDPH est aussi difficile à comprendre. Mais la CDPH en simplifié est trop écrite de façon trop simple. 

Les images pour illustrer la CDPH montrent des personnes avec des handicaps visibles. Mais les difficultés psychiques, ça ne se voit pas. C’est pour ça que nous avons fait une brochure. La brochure intéresse beaucoup de personnes, dans notre fondation et au-dehors.

Combattre les préjugés et les peurs

Avoir des difficultés psychiques ne doit pas être une barrière. Personne ne doit penser du mal de quelqu’un qui a des difficultés psychiques. On doit changer notre façon de penser. Pour les difficultés psychiques, les peurs empêchent l’inclusion et la participation. Alors il faut combattre les peurs. La Convention CDPH veut combattre ce qui empêche l’inclusion et la participation.

Nous allons faire encore plus d’ateliers. Nous allons compléter la brochure.

Fin 2023, il y a eu un événement. Chaque groupe de notre fondation a présenté ses expériences aux autres groupes. Chaque groupe a raconté ce qu’il veut faire à l’avenir.

La question importante est : qu’est-ce qu’on doit changer à la Fondation Rheinleben ? Pour permettre ceci : les bénéficiaires de notre Fondation participent toujours aux discussions et aux décisions.